10e Entraînement - Protéger et nourrir la sangha

Conscients que l’essence et le but d’une sangha sont la pratique de la compréhension et de la compassion, nous sommes déterminés à ne pas utiliser la communauté bouddhiste pour notre pouvoir ou notre profit personnel et à ne pas transformer notre communauté en un instrument politique.

Cependant, en tant que membres d’une communauté spirituelle, nous devrions prendre une position claire par rapport à l’oppression et à l’injustice. Nous ferons tout notre possible pour changer ces situations, sans prendre parti dans les conflits.

Nous nous engageons à regarder avec les yeux de l’inter-être pour nous voir et voir les autres comme les cellules d’un corps de sangha. Etant une vraie cellule du corps de sangha qui génère la pleine conscience, la concentration et la vision profonde pour nous nourrir et nourrir toute la communauté, chacun de nous est en même temps une cellule du corps de bouddha.

Nous cultiverons activement la fraternité, coulerons comme une rivière et pratiquerons à développer les 3 pouvoirs véritables : aimer, comprendre et trancher net les afflictions afin de réaliser l’éveil collectif.

Je ressens la sangha en moi quand j'entre dans le zendo et que je vous vois tous assis en cercle, calmes, présents, concentrés. Je comprends alors le sens de la sangha sans avoir besoin de mots. Cet effort que chacun fait pour continuer, pour se réunir chaque semaine, c'est ce qui nourrit la sangha. Personnellememnt, ça m'apporte beaucoup de joie. Thay dit que nous sommes tous des cellules de la sangha et que la sangha fait partie de nos cellules. Quand nous sommes assis en cercle dans cette pièce et que nous respirons, je pense souvent à l'air qui sort de vos poumons et qui entre dans les miens. L'air que je respire est passé par votre corps. Il a touché aux parois de vos poumons, à votre nez, à votre sang. Il est imprégné de vos cellules et il vient ensuite se répandre dans les miennes. L'inter-être devient alors quelque chose de très concret. Nous nous nourrissons mutuellement. Le soir où nous avons médité sur cet enseignement, il y a eu beaucoup d'agitation pendant la méditation silencieuse. J'ai senti monter en moi de la colère et de l'irritation, et j'ai repensé à cette histoire de cellules. Je me suis dit : " C'est la même chose pour la colère. Si je la laisse monter, elle finit aussi par se répandre chez les autres, comme la respiration." Ça m'a donné une force supplémentaire pour surveiller mon irritation. Je pense que c'est ça aussi, protéger la sangha. Quand je soigne ma souffrance, je soigne aussi la vôtre. Quand vous soignez votre souffrance, vous soignez aussi la mienne.Je vous remercie tous pour les efforts que vous mettez dans votre pratique, parce qu'ils m'aident dans la mienne. Audrey

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