CAPSULE #38 – Le lâcher prise et la nociception

17 mars 2021
IPCAM - Dre Suzanne Lamarre, psychiatre

Je vous raconte une belle histoire : une jeune maman essayait de coucher son jeune de 18 mois qui bougeait comme un petit ver dans son lit. N’en pouvant plus, elle s’est rappelé les exercices de pleine conscience à faire. Elle s’est ramenée à elle et s’est concentrée sur sa respiration. A peine était-elle à son premier cycle de respiration, son enfant s’immobilisait, à son deuxième, il dormait.

C’est le miracle de la nociception, la communication non-verbale par notre système nerveux comme l’explique Stephan Porges.

Par ailleurs si, ni votre mère ni votre père n’ont su vous apprendre à vous calmer en se calmant eux-mêmes d’abord, il est bien possible que vous ayez à vous reprogrammer avec la méditation maintenant.

Lily nous demandait cette semaine de prendre le temps de manger des oranges en pleine conscience et de lâcher-prise sur des pensées toxiques ou des habitudes qui ne correspondaient pas à nos valeurs ni à nos choix.

Le lâcher prise commence en soi dans un corps devenu calme. C’est à partir de ce sentiment de sécurité que donne un corps calme qu’on commence à observer avec curiosité et bienveillance les pensées et les habitudes à transformer.

NDLR: La nociception est une fonction défensive, d'alarme. C'est l'ensemble des phénomènes permettant l'intégration au niveau du système nerveux central d'un stimulus douloureux via l'activation des nocicepteurs cutanés, musculaires et articulaires.Wikipedia (FR)

Nos dix prochaines activités :

24 Avril 2024 - 7:30 : Méditation du matin
24 Avril 2024 - 14:00 : Groupe de méditation Ste-Mary-IPCAM
24 Avril 2024 - 19:00 : Méditation du mercredi soir
25 Avril 2024 - 7:30 : Méditation du matin
25 Avril 2024 - 19:00 : Thursday evening meditation
26 Avril 2024 - 7:30 : Méditation du matin
26 Avril 2024 - 10:00 : Pratique Soigner en PC
28 Avril 2024 - 8:00 : Méditation du dimanche matin
29 Avril 2024 - 7:30 : Méditation du matin
29 Avril 2024 - 19:00 : Méditation du lundi soir
Chaque fois que vous avez besoin de ralentir et de revenir à vous-mêmes, il est inutile de vous précipiter chez vous ou à votre centre de méditation pour pratiquer la respiration consciente. Vous pouvez le faire au lieu même où vous vous trouvez, dans votre fauteuil au bureau ou au volant de votre voiture. Si ce lieu est un centre commercial plein de monde ou la file d’attente dans une banque, peu importe: dès l’instant où vous vous sentez épuisé et éprouvez le besoin de vous recentrer, vous pouvez pratiquer la respiration consciente, debout, à cet endroit même. Où que vous soyez, vous pouvez respirer avec attention. Nous avons tous besoin de nous retrouver de temps à autre, pour mieux affronter les difficultés de la vie. Et cela est faisable dans n’importe quelle position –debout, assis, couché, en marchant.
- Thich Nhat Hanh
La Sérénité de l’Instant, Dangles, 1992